Une semaine à Singapour, la ville-état
Août 2018
Une semaine à Singapour, la ville-état
Août 2018
Une semaine à Singapour, la ville-état
Août 2018

Recit de voyage a Singapour

building Singapour
Centre ville de Singapour

[Environ 200€]

Mon passage à Singapour se fait plus tôt que prévu puisque j’y vais pour accompagner Greg (avec qui j’ai sympathisé en Corée du Sud), qui repars en Hongrie depuis cette ville. Nous prenons un bus depuis Kuala Lumpur pour 40 RM (abréviation de Ringgit, correspond à environ 8€) et le trajet dure 5h. Le bus a une heure de retard au départ, puis le passage à la douane est un peu long, et au final nous arrivons dans cette gigantesque ville en début de soirée. Nous nous rendons directement chez Lucien et Yueyi, des amis de mon frère, qui nous hébergent gratuitement (ça a du bon d’avoir de la famille qui voyage !).

Le lendemain on se balade un peu dans la ville, petit tour aux Gardens by the bay, le long de la marina, dans les quartiers chics, les centres commerciaux remplis de boutique de luxe… Je goûte le jus de canne à sucre, c’est rafraîchissant !

On profite de cette ville moderne pour chercher un réparateur d’appareil photo puisque le mien ne fonctionne plus depuis quelques jours. Malheureusement ça prendrait trop de temps et d’argent de l’envoyer au siège d’Olympus, donc on fait le tour des boutiques d’occasion pour un peu de repérage.

Greg part le soir même pour l’aéroport, c’est la fin du voyage pour lui.

building de Singapour
Singapour

Deuxième jour à Singapour, la première chose que je fais c’est acheter un nouvel appareil photo. Je trouve un Olympus omd e-m10 mark I pour moitié prix, et c’est la fin d’une semaine sans photo ! J’ai même le droit à un nouvel objectif avec ça, un 14-40mm, pile poil ce qui me manquait.

Je teste mon nouvel appareil tout de suite après à Clarke Quay, déserté le matin , mais très joli avec ses maisons colorées. Je visite ensuite Chinatown où il y a tout de suite plus de monde. La rue principale est bondée mais les rues un peu plus loin sont plus tranquilles et moins cher. Il y a aussi quelques temples en chemin, indiens et chinois.

Je me dirige ensuite de nouveau vers Gardens by the Bay, cette fois j’y prend mon temps. Je paie cher pour les deux dômes (une trentaine de dollars Singapouriens, donc environ 18€) c’est joli mais si vous n’aimez pas les orchidées ça ne vaut pas le coup. L’avantage c’est qu’il y fait frais ! En début de soirée je m’assois près des fleurs géantes au milieu de centaines de personnes en attente du spectacle son et lumière qui a lieu tous les soirs (19h45 et 20h45). C’est magnifique, je suis subjuguée et ça dure une bonne demi-heure. Par contre à la fin tout le monde se dirige vers la sortie et la station de métro la plus proche, donc gros ralentissement en vue.

garden by the bay
singapour de nuit skyline

Le lendemain je visite le jardin botanique, qui est beaucoup plus grand que ce à quoi je m’attendais, ça me prend des heures. Il est complet: il y a des plantes aromatiques, des plantes toxiques (il faut réserver un guide pour cette partie fermée au public, dommage…), des points d’eau remplis de poissons, des fleurs de toutes les sortes, une reconstitution de la végétation en période préhistorique, une balade sur des passerelles en bois en hauteur agrémentée de trampolines suspendus (j’y ai posé un pied puis le vertige à pris le dessus et j’ai fui lâchement).

Ensuite je descend sur Emerald Hill Road, une rue vraiment agréable agrémentée de maisons colorées de type colonial. Au bout j’arrive sur Orchard Street, LA rue du shopping. Après une journée au milieu des plantes ce retour à la modernité est un peu déroutant, les magasins sont vraiment gigantesques. J’en profite pour m’acheter un rafraîchissant bubble tea, une des meilleures inventions asiatique à mes yeux.

Je marche jusqu’à la Marina Bay et le bar Level 33 où je rejoins Alex, rencontrée via le groupe Facebook des MadTrotteuses (rejoignez-nous !). On fête son anniversaire avec une bière à 16$ (=10€ la pinte) brassée sur place et une magnifique vue sur la ville en contrebas au coucher du soleil.

Avec Alex on se retrouve le jour d’après pour aller sur l’île de St John’s, au sud de Singapour, où se trouve une magnifique plage de sable blanc, entourée de cocotiers. L’eau est tiède, je n’avais jamais vu ça ! Malheureusement une partie de la plage est recouverte de déchets plastiques alors avec Alex on rempli nos sacs avec ce que l’on peut (pas grand chose à l’échelle de la quantité présente) et on va jeter ça dans une poubelle plus loin. On aura fait notre part, c’est déjà ça ! Le point négatif de cette plage est l’abondance des mouches des sables, dont les piqûres peuvent rester (et grater !) jusqu’à un mois.

Le ferry nous emmène ensuite sur l’île de Kuzu, censée être l’île des tortues, mais aucune trace de ces reptiles, seulement des travaux tout autour, donc un peu déçue. Le soir je vais au skate Park au sud de Singapour, situé dans un parc gigantesque qui longe la mer jusqu’à la marina Bay. J’y reste à admirer les skaters et autres sportifs en rollers et trottinettes, c’est fascinant.

Le lendemain je me balade un peu dans little India même si je m’y sens mal à l’aise car dévisagée par les habitants. Lorsque j’arrive au niveau d’une scène de crime – un jeune homme attaqué par quatre personnes avec couteaux et sabres, la rue est fermée par les policiers et une grande flaque de sang la recouvre – je me dis qu’il est peut-être temps d’aller visiter autre chose et j’embraye sur le quartier arabe.

La mosquée du sultan est plus intéressante de l’extérieur que de l’intérieur. Je rejoins ensuite Alex mais j’avais oublié qu’étant donné la taille de Singapour les trajets en métro prennent parfois une heure et j’arrive complètement à la bourre. On réussit quand même à se retrouver au milieu de la Haw Par Villa, un endroit complètement fou agrémenté de sculptures et statues telles qu’un crabe avec une tête de femme, des hommes à tête de poulet… Et la représentation des dix enfers, avec tel châtiment pour tel crime. C’est très drôle !

S’ensuit la balade de Southern Ridges depuis Kent Ridge Park jusqu’au Mont Faber. C’est très joli, le premier pont a la forme d’une demi feuille, le second, en bois, représente une vague. On passe sur des passerelles en hauteur au milieu d’une petite jungle, magnifique vue sur la ville à la fin de la randonné où nous restons jusqu’au coucher du soleil. Une de mes parties favorites de mon séjour à Singapour !

pont en bois singapour
Southern Ridges

Le jour suivant je me rends au MacRitchie Réservoir Park, une réserve naturelle immense conservée au milieu de la ville. Je me lance dans une randonnée d’une douzaine de km à travers la nature, agrémentée de singes. Ça m’a bien fatigué mais c’était cool !

Je traverse le quartier de Tiong Bahru, soit disant le quartier hipster, sans y trouver grand intérêt. Peut-être n’ai-je pas vu les bonnes rues…? Je repasse à la jonction entre quartiers arabe et indien et en profite pour m’acheter un Pashmina pour remplacer mon écharpe oubliée dans un bus en Corée du Sud (RIP, à jamais dans mon cœur). Je passe rapidement devant la mosquée Abdul Gafoor, très jolie, mais n’ose pas entrer car je ne vois que des hommes à l’extérieur, qui me regardent avec un peu trop d’insistance.

Je prends un ferry jusqu’à l’île de [Pulau] Ubin où je loue un vélo pour 8$ (=5€) et me balade tout l’après-midi sur les chemins rocailleux à travers la forêt, agrémentés de points de vue sur la mer et quelques lacs, ainsi qu’une passerelle le long de la mangrove (décorée de déchets en plastique… J’en ramasse quelques uns ici aussi pour les jeter dans la première poubelle venue). Je goûte aussi un white carrot cake c’est super bon ! Contrairement à son nom il y a zéro carotte dedans.

libellule dans la reserve naturelle à Singapour
Pulau Ubin
meduse aquarium singapour
grenouille bleue à l'aquarium singapour

Ma dernière journée est assez relax, je me repose et trie mes photos puis je vais à l’aquarium en fin d’après-midi avec Lucien et son fils. Il est cher (38$=24€) pour ce que c’est, mais il faut avouer qu’il est assez joli, et dès que je vois les méduses je suis conquise. Attention à ne pas y aller trop tard parce qu’il y a une bonne demi-heure d’attente avant de pouvoir entrer. Il est situé sur l’île de Sentosa, dédiée au divertissement : casinos, parcs d’attractions, magasins, Universal Studio, parcours de golf, hôtels de luxe…

Je repars de Singapour après un peu plus d’une semaine, via un bus pour Melaka (Malaisie). Cet État m’a plu, davantage que ce à quoi je m’attendais ! Bien sûr le coût de la vie y est élevé, et il est surprenant d’entrer dans des centres commerciaux constitués uniquement de boutiques de luxe. Il y fait aussi extrêmement chaud et humide ! 5 minutes dehors et je suis poisseuse de transpiration. Rien que pour ça je ne pourrai pas y vivre, d’autant plus que la température augmente d’année en année (coucou le réchauffement climatique).

Singapour étant constituée de communautés variées, les lois sont très strictes (Big up au panneau « Drug dealers will be killed » au passage de frontière) et, en fouillant un peu, on se rend compte que les libertés individuelles sont assez limitées. Mais ça fonctionne. À voir donc ce qu’on est prêt à abandonner et à accepter pour y vivre. C’est aussi grâce à ça que la ville est propre; tout le monde connaît l’exemple de l’interdiction de mâcher un chewing-gum dans la rue, mais c’est aussi le cas de la cigarette, et, dans un autre registre, des manifestations.

Il est facile de se déplacer dans la ville avec le métro qui se dote tous les jours de nouvelles stations (je n’ai pas pris une carte de transport rechargeable mais j’aurai peut-être du. Ça avait l’air plus rentable). Enfin, la nourriture n’est vraiment pas cher et ça c’est le pied. J’ai fait le stock de roti canai (une sorte de pain indien à tremper dans une sauce au curry) pour max 2€, quasiment tous les jours. Bref, une destination fortement appréciée et que je recommande !

pont suspendu dans une réserve naturelle
MacRitchie Reservoir Park

Pour continuer à suivre mes aventures en Malaisie, cliquez ici ! Pour voir davantage de photos de Singapour, c’est par !

Depuis mon retour en France, je suis devenue photographe de mariage en Mayenne !

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